La Fabric'O

Les données au service des territoires en transition !

La Fabric’O, c’est quoi ?

La Fabric’O, est un collectif multi-partenaires, spécialisé sur la mise en oeuvre de gouvernance des données au services des territoires durables et intelligents. Elle travaille au service de nos défis environnementaux, en appuyant techniquement des projets nationaux et territoriaux.

Quels sont nos objectifs ?

Fabriquer, Avec les territoires, des Biens communs, en Réseau, en mode Innovation Ouverte

Depuis plusieurs années, on observe la multiplication des « plateformes » de gestion des données territoriales (jumeau numérique, hyperviseurs, …), sans pouvoir s’appuyer sur des standards existants. En effet, peu de capitalisation n’est prévue en France sur les API (application programming interface en anglais ou interfaces de programmation applicatives), les modèles de données ou les algorithmes. Par ailleurs, les opérateurs privés nationaux détiennent des réservoirs de données, partageables de par la réglementation, mais peu partagés dans les faits.

Cette situation engendre une complexité technique, organisationnelle et réglementaire a posteriori, pour faire converger et réutiliser les données produites, dans un contexte de concurrence forte entre les fournisseurs, et aboutit ainsi à des résultats qui sont souvent en-dessous des espérances initiales. Par ailleurs, il y a peu de capitalisation et d’évaluation des projets au regard des enjeux de durabilité et du numérique responsable.

  • Ainsi, il est fondamental d’organiser la mise en commun des productions logicielles, d’API, des modèles de données et algorithmes, financées sur fonds publics pour favoriser l’interopérabilité et la création de nouvelles connaissances.
  • Il est également nécessaire d’accompagner les territoires qui se lancent et ne bénéficient pas forcément des compétences et connaissances internes pour leur donner les moyens d’acquérir et d’exploiter avec efficacité leurs données, sans tomber dans le piège de solutions « vendor lock-in » ( ou enfermement propriétaire, lorsqu'un client se lie si étroitement à un fournisseur qu'il lui est de facto impossible d'en changer.)
  • Il est enfin capital de questionner et d’évaluer les projets avec des méthodes robustes, scientifiques, reproductibles, pour apporter des réponses sur le véritable bénéfice de projets qui se veulent « smart ».

La Fabric’O souhaite ainsi répondre aux besoins de différentes catégories d’acteurs :

  • Les collectivités, qui ont besoin d’un avis « neutre » de « Tiers-de-Confiance, et un appui méthodologique pour le déploiement de leurs projets.
  • Les entreprises qui autant que les collectivités, souhaitent un « cadre national » pour déployer ces « plateformes » de type hypervision, jumeaux, espaces de données, etc...) propices au traitement de « cas d’usages » et à leur interconnexion.
  • Les opérateurs publics nationaux et territoriaux, qui structurent déjà des « espaces de données », et ont l’ambition de déployer des services autour (IGN/INRIA/Cerema, BRGM, CNES, …), et dont aucun ne fera « l’ensemble ».
  • L’Etat, la Banque des Territoires, qui notamment, souhaitent capitaliser sur l’ensemble des financements qu’ils déploient dans les territoires sur les fonds du PIA 4.

 

Sept axes de travail pour répondre à ces enjeux

Pour répondre à ces différents enjeux, la Fabric’O construit ses actions autour de sept axes de travail :

  1. Construire une vision partagée, grâce à la co-construction d’un plan national de souveraineté et d’interopérabilité des données ;
  2. Créer des programmes d’accompagnement et de montée en compétences, par exemple avec CAPACities ou le programme Numérique Responsable ;
  3. Contribuer au montage de projets à enjeux national, qui permettent d’innover ou de tester des méthodologies qui pourront être réutilisées, comme l’accompagnement du projet d’hyperviseur de l’Ain ; le développement de services augmentés d’IA ;
  4. Fabriquer des bien communs, comme des modèles de connaissances, des modules d’IA, des formations, ou des référentiels d’évaluation ; et les partager notamment grâce à la représentation de la France au sein de l’EDIC européen sur les Jumeaux numériques (LTD-Citiverse) ;
  5. Accélérer le développement de compétences et de services interopérables et augmentés d’IA, grâce à la mise à disposition d’un bac de prototypage ;
  6. Veiller, aiguiller, grâce à une veille collaborative, des actions de communication, et un benchmark des plateformes et initiatives ;
  7. Passer à l’échelle et industrialiser, grâce à la participation à des initiatives européennes et internationales visant à mettre à disposition des ressources et à normaliser au sein du CEN (niveau européen) et de l’ISO (international) sur la ville durable et intelligente.

La Fabric’O dispose en outre d’une offre de service aux territoires accessible sur ce lien.

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